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Par Natalia Yurevich
Kristy Arbon est fondatrice, CEO et la professeur certifiée de la Pleine Conscience et de la Compassion Envers Soi-Même chez HeartWorks. Elle propose des cours intensifs et des ateliers à travers le monde, fait la coordination des programmes en ligne et assure la formation des nouveaux professeurs au Centre de formation à San Diego, Californie
Kristy a tenté sa première méditation il y a 25 ans. Elle a passé les 5 dernières années en explorant les pratiques de la Compassion Envers Soi-Même et en aidant les gens à se connecter à leurs corps, à trouver leurs valeurs de base, à découvrir l’amour et la compassion envers eux-mêmes. Ses guides de méditation ont été téléchargés des milliers de fois et ses cours en ligne sont suivis par un large public à travers le monde.
Kristy nous fournit quelques astuces sur la façon de nourrir notre spiritualité, elle nous donne un aperçu de ses manières de pratiquer la méditation et apprend à nos lecteurs comment laisser rentrer la conscience et compassion envers eux-mêmes dans leurs vies.
Kristy, je te remercie énormément pour avoir trouvé le temps de nous parler. Je suis heureuse de faire découvrir ton univers à nos lecteurs.
Tu es Australienne qui vit aux Etats Unis. Comment s’est passé ton enfance en Australie? Tu as vu beaucoup de kangourous et de crocodile quand tu étais petite?
Merci de m’avoir invitée, Natalia.
Je dois dire que la première fois que j’ai vu un crocodile c’était quand je suis venue visiter l’Australie avec mon mari. Nous sommes allés dans un endroit très touristique. Mais les kangourous sont des animaux assez communs, j’en ai vu beaucoup quand j’étais jeune.
Pourrais-tu nous raconter ou as-tu grandi?
J’ai passé mon enfance à la ferme familiale à la péninsule de York, au sud de l’Australie.
Ma famille avait des plantations de froment, blé, avoine, soja et de différentes céréales. Il y avait des vaches, des cochons, des moutons et d’autres animaux.
J’ai commencé à travailler très jeune et je pense que cela m’a beaucoup aidé dans ma vie adulte.
Je travaille beaucoup, parce que c’est dans ma nature.
Grandir à la ferme était magnifique. Etre en contact avec la nature, avoir ce ciel au-dessus de toi, tellement paisible et calme la nuit, tout cela était merveilleux.
J’adorais les animaux et beaucoup de choses à la ferme avaient une bonne partie de plaisir, et je suis vraiment reconnaissante pour une telle enfance.
Tu avais des taches particulières?
Pas vraiment, nous avions tous travaillé ensemble. Des fois je soignais les moutons, leur donnais des traitements.
Je ramassais aussi le blé pendant les récoltes, cela m’aidé a devenir forte.
Comment tu te décrirais plus jeune? Enfant heureux?
J’ai des souvenirs de faire des courses à l’arrière d’un camion, le vent dans mes cheveux, c’était le pur bonheur.
J’ai eu plein de beaux moments avec ma famille. J’ai été très heureuse, même si j’avais aussi certaines difficultés.
Je me rappelle être enclin à la critique et la honte assez jeune.
Cette critique et cette espèce de honte m’ont accompagnée tout au long de ma vie. Bien sur, je ne l’ai pas compris étant enfant, mais j’en suis devenue consciente au fur et à mesure, voilà pourquoi je voudrais aider les autres à retrouver leur paix intérieure.
Est-ce que tu te souviens, comment cela a commencé?
J’ai développé ce sentiment assez jeune, car je savais que si je fais bien quelque chose, mes parents m’aimeront. J’avais besoin de vrais signes d’affection, d’être aimée, meme si mes parents m’aimaient, sûrement.
Et j’ai toujours voulu être une bonne fille.
J’ai compris que quand j’emmenais de bonnes notes de l’école, j’existais dans les yeux de mes parents et ils me montraient leur affection. J’ai donc développé un certain perfectionnisme.
Mon radar intérieur était toujours a la recherche des occasions de prouver à mes parents que j’étais une fille sage et correcte. Comme manger des légumes, bien faire mes études etc.
Cette espèce de croyance en fille sage est aussi culturelle.
Avais-tu des exemples féminins a suivre par lesquels tu avais été inspirée?
Oui, c’est ma tante! Elle est toujours en vie, elle s’appelle Auntie Rosemarie.
Elle est pour moi un exemple de la Mère Nature. Elle est douce, accueillante, aimante et elle ne juge jamais. Je me sens comme enveloppée dans son amour et bienveillance.
Elle a une grande maison, toujours pleine à craquer. Sa cuisine était remplie de couverts, vaisselle, magazines, et il y avait toujours du monde.
Un des souvenirs marquants de mon enfance était justement ces visites chez elle, pour prendre un the avec des biscuits en écoutant les adultes parler de la famille, des récoltes ou du temps.
J’avais un magnifique sentiment d’appartenir à cette ambiance.
Mére Nature est un nom formidable. C’est magnifique qu’elle est dans ta vie. Et a partir de ta famille, t’aimais bien l’école? Quelle était ta matière préférée à l’école?
J’ai toujours aimé apprendre l’Anglais. J’aime l’écriture créative, la prose, la poésie, explorer les textes. J’avais un prof préféré qui me soutenait dans mon désir d’écrire. Il a remarqué ma créativité et m’a encouragé d’écrire.
J’écris toujours beaucoup. J’ai des blogs, je publie des articles, c’est pour moi un moyen d’exprimer ma partie créative.
Ce professeur d’anglais t’a inspirée?
Oui, il m’a montré qu’il croyait en moi et qu’il avait vu mon potentiel.
Je pense que si dans notre enfance nous avons une ou deux personnes qui croient sincèrement en nous et nous aiment inconditionnellement, cela pourrait nous aider à devenir un être à part, quelqu’un d’authentique.
Après tes études, tu as travaillé comme ambulancière?
En fait j’ai eu fait pas mal de boulots après avoir terminé mes études. Y compris mon travail principal à l’agence de soutient pour enfants auprès du Gouvernement Australien ou j’aidais les parents séparés d’avoir le financement ou résoudre des conflits.
J’avais aussi travaillé à une ferme bio.
Mais voilà, un de mes rêves était de devenir une ambulancière , j’ai donc envoyé mn CV pour le poste de “Ambulance Transfer Officer” pour l’association ambulancière de l’Australie du Sud.
Etait-ce un rêve d’enfant de conduire une ambulance?
Ce n’était pas vraiment un rêve, mais j’ai toujours voulu me sentir utile, de faire la différence dans la communauté.
J’ai fait un test de vocation une fois quand j’étais à l’école juste pour avoir une idée du métier que je pourrais exercer. Le résultat était : travailler dans le milieu social ou être une religieuse, tu imagines?
Mon travail en tant que “Ambulance Transfer Officer” consistait à transporter les patients de l’hôpital à la maison des soins ou l’inverse. Il fallait toujours faire attention, donner certains soins ou même soulever un corps. Bien sûr j’ai eu des formations sur le sujet, mais je devais aussi être assez athlétique pour le faire.
J’ai été heureuse, car je l’ai essayé. Mon travail au bureau de me donnait plus de satisfaction, mais j’ai adoré le sentiment d’être utile et de faire la vraie différence. J’ai travaillé lá-bas pendant presque deux ans, mais je m’en souviens toujours avec émotion.
J’aime beaucoup les uniformes, et celle-ci a été verte, je l’aimais bien!
Travailleur social ou une religieuse – les résultats de ton test ne sont pas très loin l’un de l’autre.
Oui, en effet.
Et finalement ma vie ces deux aspects: j’ai une forte pratique spirituelle et je fais un travail pour aider les autres – c’est pile ce que les travailleurs sociaux font.
Comment as-tu découvert le Bouddhisme?
J’ai été emmenée par un Chrétien très dévoué. J’allais à la messe avec mes grands-parents et j’ai vraiment aimé le lien avec un être plus large et plus beau que moi-même.
J’ai développé une attitude très proche envers Dieu, envers Jésus.
Plus tard, dans mes années adolescentes je suis devenue sceptique et j’ai perdu mes illusions par rapport à l’Eglise, je m’en suis donc éloignée.
Qu’est-ce qui t’a influence dans ton attitude envers l’Eglise?
Une confusion qui est venue quand j’ai réalisé que les Chrétiens peuvent se comporter de manière pas très éthique. J’ai également appris des choses sur l’Eglise qui ne correspondaient pas tout à fait à mes valeurs.
Comment as-tu commence à pratiquer le bouddhisme?
J’avais une vingtaine d’années et j’ai fait mes expériences. J’ai essayé Thich Nhat Hanh bouddhisme, un peu de Zen Bouddhisme, le bouddhisme tibétain, les méditations Vipassana.
Je me suis intéressée à Wicca également. Tu connais?
Non.
C’est une sorte de Pagan, la spiritualité basée sur l’esprit de la Terre, en utilisant les rituels de connexion avec des plantes, des animaux etc.
C’est une descendance du paganisme chaotique. Mes ancêtres étaient Celtes, j’ai senti comment je revenais à mes racines avec cette pratique.
Et pourquoi as-tu continué?
A l’époque je lisais “Le Miracle de la Pleine Conscience“, le livre de Thich Nhat Hanh.
C’est presque un manuel de méditation. Il parle de la nécessité de ralentir, faire des choses en état de la Pleine Conscience.
Un jour j’ai décidé que je passerais ma matinée en bougeant très lentement pour sentir chaque mouvement de mon corps. En 4 heures je n’ai pas fait beaucoup de choses, de l’extérieur on dirait que je n’ai rien fait, à part bouger lentement pendant 4 heures, mais j’ai senti la gravité juste en ralentissant et en vivant mon expérience.
C’était vraiment une partie importante de ma pratique du bouddhisme, elle est avec moi jusqu’à ce jour.
Quand je suis arrivée aux Etats Unis après mes 30 ans, j’ai continué ma pratique du yoga et mon apprentissage , j’ai été embauchée au Barre Centre pour les études Bouddhiques.
A l’époque le centre était géré par Andrew Olendzki, probablement un des meilleurs professeurs des textes Pali, qui sont la langue originale du Bouddhisme. J’ai énormément appris de lui. Mon mari et moi sommes venus pour 5 ans.
Ton mari est également Bouddhiste?
Ni moi, ni mon mari ne nous considérons pas comme Bouddhistes, mais nous comprenons le monde à travers le Bouddhisme.
Lui et moi, nous nous sommes soutenus mutuellement dans la pratique de conscience et méditation, nous avons beaucoup pratiqué et travaillé ensemble.
Combien dure ta séance de méditation en général?
Bon… je n’ai pas vraiment de durée définie.
Parfois j’ai une pratique journalière,
mais je ne me force pas d’être assise tout le temps ou de faire quelque chose.
J’ai une une pratique très importante de compassion envers moi-même, donc je le fais uniquement quand je sens que c’est réellement ce que j’ai envie de faire.
J’ai la conscience maximale à chaque instant de tout ce qui se passe avec moi, quelles sont mes émotions, ce que mon corps ressent et j’y réponds au maximum de mes capacités.
J’apprécie quand je me permets de sentir que je devrais faire ma pratique de manière particulière. Pratiquer – c’est être curieux, se remettre en question, apprendre sur nos besoins et répondre à cela.
“Notre intelligence est dans notre propre corps.”
Est-ce cela que tu apprends à tes élèves dans tes HeartWorks formations en ligne?
J’aide les gens à développer leur propre pratique spirituelle.
J’apprends à mes élèves La Pleine Conscience et la Compassion Envers Soi-Même (Anglais: Mindfulness and Self-Compassion), comme tu le sais, Natalia, car nous nous sommes rencontrées ainsi.
Je suis très heureuse de t’avoir rencontrée! Tu m’as aidé à comprendre comment l’indulgence envers soi peut etre importante. Et j’ai également rencontré tant de personnes formidables pendant les cours. C’était une très belle expérience.
Donc, le Programme de la Pleine Conscience et la Compassion Envers Soi-Même auquel tu as participé pendant 10 semaines, a été développé par Chris Germer et Dr. Kristin Neff.
Je fais des formations collectives et c’est une joie immense de rencontrer les gens de tous les coins du monde et de les aider.
Dans certains cas je peux faire une formation et un suivi individuel. Nous nous rencontrons en ligne et nous discutons une ou deux fois par mois. Nous sommes également en contact régulier avec mes clients internationaux.
As-tu des formations offline également?
Je propose des mini-ateliers. Un d’entre eux est un atelier séculier explorant l’archétype de Notre Dame de Guadeloupe.
Il parait qu’elle apparait pour offrir l’espoir à une communauté qui se sent oppressée et privée de droits. En effet c’est très pertinent pour nous à notre époque. Nous devons nous assurer que chacun se sent vu en entendu.
J’organise également les retreats pour les femmes. Par exemple, dans notre formation “Nurturing Your Spiritual Center” (Fr.: “Nourrir Votre Centre Spirituel”) que j’ai développé avec ma collègue Karen Grayson, nous invitons les femmes à participer dans une aventure d’auto découverte pour mieux déterminer leur valeurs uniques et se connecter avec elles à travers les pratiques spirituelles.
J’aime guider les femmes pour trouver leur propre soi grâce à l’utilisation de la pratique spirituelle qui est très authentique et très profonde.
Est-ce que les cours de méditation sont plutôt fréquentés par des femmes?
Cela dépend de quelle pratique on parle. Il y a des moyens plus féminins de pratiquer, mais il y en a aussi des plus masculins.
J’apprends à mes clients à écouter leur corps, à s’octroyer une pause si ils sentent que c’est un moment difficile pour eux, à oublier les dogmes.
Sentir son propre corps est une qualité plutôt féminine, beaucoup de femmes sont attirées par la méthode de la Compassion Envers Soi-Même qui n’est pas très stricte.
Mais vous pourriez trouver plus d’hommes dans les pratiques plus disciplinées ou plus dogmatiques, quand vous avez besoin de repousser vos limites et effectuer la pratique malgré les contraintes de votre corps.
Comment le professeur de la Pleine Conscience et la Compassion Envers Soi-Même définit la notion du succès?
Pour moi le succès est d’être en accord avec mon corps, en répondant à mes besoins et en évaluant l’information que je reçois à travers mon corps.
C’est être toujours en contact avec moi-même et trouver des réponses venant de la profondeur. Cela signifie être connectée en permanence avec nos valeurs de base et gérer notre vie en accord avec ces valeurs – c’est l’élément essentiel du succès.
C’est ma définition du succès et ce que j’apprends à d’autres.
Si tu penses au mot “réussite”, qui est la première personne qui te vient à l’esprit et pourquoi?
Je pense immédiatement à mes deux professeurs, Kristin Neff et Brené Brown. Elles ont pu transformer les choses personnelles qui leur étaient importantes en activité professionnelle et ils ont suivi leur cœur dans ce sens.
Pour Brené cela a été le travail avec le Sentiment de Honte et Kristen a étudié et élaboré les programmes de la Compassion Envers Soi-Même.
Je voudrais également mentionner Michelle Stransky, la femme qui a fondé une organisation appelé WisdomWomen, ici, aux Etats Unis.
Elle expérimente avec les moyens féminins de gérer les entreprises. Il n’y a pas de boss en haut de la hiérarchie qui a le pouvoir de décision. Au lieu de cela la collaboration entre les groupes est instaurée ou chacun se sent responsable dans chaque situation en travaillant ensemble pour obtenir le résultat de leur mission et élaborer les pistes d’évolution.
C’est un bel exemple et il continue son fonctionnement avec succès.
Est-ce que tu te sens réussie toi-même?
Je me sens réussie, car je suis exactement là où je devrais être en ce moment de ma vie.
Je me suis débarrassée des structures qui ne me plaisaient pas, et même mieux, je m’aligne sur mes valeurs et sur ma personnalité. J’ai accepté le fait d’être introvertie.
Je m’approche de la cinquantaine. Je sens que les femmes dans leurs années 40 et 50s se sentent souvent comme si elles arrivaient à destination. Nous sommes beaucoup mieux dans notre peau, nous nous posons moins de questions et nous nous préoccupons moins de ce que les gens pensent de nous. Je pense que mon age fait partie de ma réussite.
Est-ce que la méditation peut nous aider à devenir réussies?
Effectuer une pratique de la méditation peut nous aider à calmer notre esprit pour que nous soyons dans la meilleure condition pour prendre meilleures décisions.
Et les bonnes décisions nous aident à réussir, c’est comme ça que ça marche.
As-tu un conseil comment trouver la meilleure pratique pour chacun?
Ces choses-là sont très personnelles pour nous. Il y a tant de pratiques différentes! Cela ne devrait pas être trop particulier ou exotique.
Certaines personnes sentent une connexion plus profonde avec elles-mêmes quand elles sont dans la nature, c’est une belle pratique spirituelle.
Une cliente m’a raconté comment elle adore diner avec son mari. Ils se tiennent par la main et ils parlent de leurs journées respectives.
C’est une belle pratique de compréhension de l’autre, d’écoute attentive, douce et bienveillante de votre partenaire.
Si vous avez quelque chose de similaire dans votre vie, considérez cela comme une pratique.
Faites vos recherches, apprenez ce qui vous convient le mieux, ce qui vous nourrit et vous inspire et trouvez un élément spirituel dans ce que vous faites déjà. Je pense que nous devons nous donner une permission à faire des expériences.
Comment est-ce que tu commences ta journée?
Je me réveille doucement, je reste allongée un petit moment, j’essaie de comprendre mes sentiments, j’écoute des bruits dehors, peut-être le chant des oiseaux. Si je me lève agitée, je me calme un peu, je m’enlace moi-même ou mon oreiller.
J’ai un lit très luxueux, cela fait partie de ma pratique de compassion envers soi-même.
Cela sent comme si je me couvrais de fourrures douces, cela fait un bon sentiment de sécurité, donc je reste dans cette position assez pour me sentir prête à démarrer ma journée.
Après m’etre levée, je me fais une tasse de café et je vais direct à mon ordinateur avec ma tasse. Je vérifie mes mails, c’est mon moyen d’être connectée à d’autres personnes et je regarde quels sont mes plans pour la journée.
Les actualités ne m’intéressent pas, je ne les regarde pas. Mes actualités sont les connections avec des gens, je vérifie donc quels contacts je pourrai maintenir aujourd’hui.
Et c’est vraiment ma partie préférée de la journée : être assise avec mon café en vérifiant mes news personnels.
Tu prends autre chose pour ton petit déjeuner?
Je mange uniquement quand j’ai faim. Normalement je n’ai pas faim quand je me lève, donc je peux manger à 10h ou 11h, mais en petites quantités.
Mais une des choses drôles que j’aime faire pendant ma journée c’est de regarder mon émission préférée à la télé en fin de journée et manger!
J’ai du trouver un repas sain que je peux manger sans me priver, je me fait donc cuire à la vapeur une grande assiette de légumes avec une pincée de sel et ensuite je mange un grande assiette de fruits.
Des fois je peux manger du popcorn avec un peu de sirop d’érable. C’est mon diner.
Est-ce que cela t’arrive de procrastiner et si oui, quels sont tes moyens pour se remettre au travail?
J’ai changé mon style de vie, j’ai donc assez de temps pour faire les choses que j’ai besoin de faire pendant ma journée.
Je pense que la procrastination arrive quand nous avons trop de choses à gérer.
Quels sont tes projets prochains?
Il y a une petite liste de choses que je voudrais effectuer, mais je dois attendre le bon moment. Pour l’instant je construis mon affaire, je fais le coaching et le mentoring de mes clients, je travaille avec mes partenaires. Je suis en coopération avec des applications dédiées à la méditation, je travaille avec quelques académiciens, en général j’adore attendre ce qui pourrait m’arriver.
Mais j’ai aussi quelques grand projets, j’aimerais écrire une livre et faire une discussion TEDx autour de mes sujets de prédilection.
Nous attendons cela avec impatience et nous te remercions pour cette interview!
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Toutes images: Kristy Arbon
Traduit en Français par Olga Fromentin